Changer durablement grâce à la méthode des petits pas

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Changer durablement grâce à la méthode des petits pas

graine qui pousse pour illustrer le changement durable

Combien de projets as-tu pensé, voire même commencé, puis laissé de côté ?

Personnellement, beaucoup. 

 

Par exemple, une guitare dort dans mon placard depuis des années. Et je ne sais toujours pas jouer un accord.

Sur mon ordinateur dort une liste de choses que j’aurai aimé faire avant de devenir maman. La moitié n’ont jamais vu le jour. 

 

Le point commun dans ces projets en suspens ? 

Leur ampleur. Et mon approche du tout, tout de suite. 

 

Nous sommes la génération de l’immédiateté. L’attente, le chemin avant l’objectif nous est très souvent inconfortable. Voire insupportable.

 

Nous croyons qu’il faut se transformer d’un coup : 

  • Avoir un agenda plein dans les 6 mois qui suivent le lancement de notre activité,
  • Pouvoir tenir une conversation fluide avec un local un an après le début de l’apprentissage d’une nouvelle langue. 
  • Tourner la page d’une relation dès le moment où l’on a réalisé qu’elle ne nous nourrit plus.

 

Cette pression à la performance, à « l’efficacité », et ce refus de l’attente trouvent deux sources : 

  • Une pression extérieure, sociale.
  • Une pression interne, personnelle.

Il faut des résultats. 

Il faut que ce soit visible, mesurable. 

Il faut prouver notre valeur. 

Nous acceptons difficilement l’étiquette de débutant. L’étiquette du work in progress. Elle nous renvoie à l’idée d’un manque : de travail, d’efficacité, de maitrise. 

Et pourtant…

 

J’ai arrêté de mettre mes projets à l’arrêt le jour où j’ai intégré une idée simple : on ne gravit pas une montagne en un jour sans entrainement. 

Chaque projet, chaque changement de direction nécessite trois phases : 

  • La conception
  • La préparation
  • La réalisation. 

 

Pour chacune de ces phases, il faut accepter d’y apporter présence, et conscience. De vivre pleinement chacune des étapes. D’y accorder le temps et la lenteur nécessaires.

 

C’est ici que la méthode des petits pas devient une alliée précieuse : elle remet le mouvement à notre portée.  

Pourquoi les grands changements échouent souvent

Lorsque nous avons l’idée d’un changement, nous voulons qu’il soit applicable tout de suite. 

 

Nous oublions que chaque transformation comporte trois temps : la conception, la préparation, et la réalisation.

 

Et nous passons souvent d’un bond à la dernière étape… sans accorder la présence nécessaire aux deux premières. 

Et c’est ainsi que la plupart de nos projets échouent… avant même de les avoir commencé. 

 

Pas parce que nous manquons de motivation ou de talent. 

En réalité, c’est parce que nous refusons la vulnérabilité de la phase d’apprentissage.

 

Cette vulnérabilité peut mener à deux issues bien connues : 

  • L’épuisement, 
  • La paralysie. 

1. L’épuisement

Nous fonçons tête baissée vers ce sommet à 8000m. Nous voulons y arriver vite, prouver, cocher des cases.

 

Et nous oublions que chaque changement nécessite du temps d’intégration. Physique, émotionnel, cognitif.

Résultat : notre cerveau finit par bloquer. 

 

Il sait, lui, que nous n’en sommes réellement qu’à la phase de débutant. D’apprentissage. 

En fonçant tête baissée, nous vivons dans une illusion. Nous nous persuadons de notre capacité à changer vite. Et pourtant…

 

Ce changement est superficiel.

Le cerveau finit par résister. Par s’essouffler. Par s’épuiser. 

Par exiger sont temps d’intégration du changement.

2. La paralysie

La deuxième issue de cette vulnérabilité est la paralysie. 

À l’inverse, par manque de confiance en soi et de notre capacité à réussir ce projet, nous ne nous lancerons jamais. 

 

Nous regardons directement le sommet de cette montagne à franchir, et notre cerveau prend peur. L’ampleur du projet est si grande. Les pensées parasites entrent en jeu, et les actes manqués aussi. 

Résultat : notre cerveau reste dans son terrain connu, dans sa zone de confort. Et nous avec. 

 

Ces deux réactions ont la même racine : le refus du cerveau à s’aventurer brutalement dans un grand changement. Sa méfiance. 

 

Ce refus, cette méfiance, et ce non changement ont un nom bien précis : le biais cognitif du statu quo. Si ça t’intéresse, je l’aborde plus en profondeur juste ici. 

 

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a une méthode qui te permets de remettre tes rêves et tes projets au premier plan de ta vie. C’est d’adopter la logique des petits pas. 

La logique des petits pas : recalibrer ton cerveau au faisable

un pas après l'autre sur le sable, méthode des petits pas

La logique des petits pas, ou la méthode des petits pas, c’est une méthode d’une simplicité désarmante. Pourtant, c’est celle qui te permettra d’accomplir presque toutes tes volontés de changement durable.

 

Cette méthode, elle consiste à découper ton objectif en sous-objectifs. 

À cesser de regarder le sommet de ta montagne pour te concentrer sur le prochain pas de ta montée. 

 

L’idée est de proposer à ton cerveau des étapes réalisables, atteignables. 

 

Finalement, c’est venir recalibrer ton cerveau. Pour lui donner une tâche concrète, une action de l’ici et maintenant, parfaitement adaptée à tes capacités du moment. 

 

Cette méthode des petits pas n’apporte pas de surcharge, ni de défi hors de portée.

En revanche, elle te demande de poser ton focus sur d’autres qualités :

  • De l’endurance,
  • De la régularité,
  • De la cohérence. 

En les cultivant, tu apprends à habiter ton processus.

Chaque petit pas devient un acte de conscience, d’engagement, et de choix.

 

Que puis-je faire maintenant qui me rapprocherai de mon but ?

 

Petit à petit, pas après pas, tu vas développer de nouvelles habitudes. 

Des habitudes saines et réalistes, qui te rapprochent de ton objectif final sans effort démesuré. 

 

C’est là qu’intervient ce qu’on appelle les effets cumulés, amené par Darren Hardy dans son livre The compound effect (2012). Il décrit que jour après jour, petite action après petite action, tes décisions peuvent t’amener soit vers ta vie rêvée… soit, à l’inverse, vers un désalignement progressif.

Et tout cela, sans grand bouleversement visible… seulement par accumulation de micro-choix. 

 

Prenons l’exemple de la méditation. 

Si ton objectif est de méditer 20 minutes chaque soir, deux scénarios classiques se présentent :

  • Tu fonces à fond. Tu t’assois, fermes les yeux, te concentres de toutes tes forces.
  • Au bout de cinq minutes, tu ouvres un œil. À sept, tu sens les fourmis dans tes jambes. À dix, tu t’ennuies, tu luttes, tu t’épuises. Et tu abandonnes, persuadé(e) que “ce n’est pas pour toi”.
  • Tu procrastines. Chaque soir, il y aura une excuse. Parce qu’au fond de toi… Ces 20 minutes assis, les yeux fermés, sans rien faire d’autre que ne pas penser est un vrai challenge. Ton cerveau l’a bien anticipé.

Mais si tu décides d’utiliser la méthode des petits pas, tout change. Tu vas découper ton objectif en petit objectif. Et y aller progressivement. 

Si tu commençais par t’asseoir 3 minutes ? Et si tu ajoutais 1 minute chaque semaine ? 

 

Sans même t’en rendre compte, tu atteindras tes 20 minutes. 

  • Sans rejet, 
  • Sans frustration, 
  • Sans te forcer.

Tu auras avancé à ton rythme, en ayant pris le temps d’intégrer le changement. D’intégrer tes progrès. D’être à l’aise et aligné(e) dans chaque étape du processus. Et d’être à chaque fois prêt(e) pour l’étape suivante.

D’être pleinement conscient, pleinement acteur de ce changement que tu mets en place. 

 

Dans le respect de tes capacités, de tes besoins. 

 

Et c’est là que réside la magie de la méthode des petits pas :


Le changement n’est plus une lutte, mais un mouvement naturel.

En adoptant la méthode des petits pas, tu replaces au centre l’essentiel : la lenteur, le temps.
Deux fondations souvent oubliées, mais indispensables à tout changement durable.

 

Je t’invite à accueillir la vulnérabilité que tu ressens dans la phase d’apprentissage.
Ne cherche plus à la faire taire par la course ou par la fuite :
observe-la, traverse-la, honore-la.

 

Car faire l’expérience de cette vulnérabilité, c’est déjà être acteur de ton changement.
Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais de présence.
C’est là, précisément, que se trouve ta force.

 

Alors fais ce premier pas.
Apprends, trompe-toi, recommence.


Prends le temps de t’entraîner, d’intégrer, de savourer chaque progression.


Chaque petit pas que tu poses te rapproche de ton idéal, simplement avec constance et confiance.

 

Si tu ressens le besoin d’être accompagné(e) pour faire ce premier pas, pour te guider dans ton chemin, n’hésite pas à me contacter. Je serai heureuse de t’accompagner à transformer tes intentions en réalisations, à ton rythme.

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